Bulgarie/Pays-Bas : 3/0
25/13 – 25/23 – 26/24
Pour la première rencontre de cette seconde soirée, la Bulgarie était opposée aux Pays-Bas.
La partie semblait facile pour la Bulgarie mais le score des deux derniers sets reflète la combativité des Hollandais. Si le premier set a pris une allure de correction grâce à un Kaziyski sûr de son jeu et un block puissant, les deux suivants ont permis aux Pays-Bas de montrer au public parisien toute l’étendue de leur talent. Les hommes de Peter Blangé ont collé au score jusqu’à 22/22. La réception bulgare a commencé à perdre de sa netteté alors même que les attaques en pointe des bataves gagnaient en confiance et en puissance. Mais la solidité des Bulgares a finalement fait la différence à la fin du 2ème set. Dans la 3ème manche, les coéquipiers de Konstantinov ont développé un jeu moins fluide et surtout moins serein. Les Pays Bas ont alors saisi leur chance, se battant sur toutes les balles et profitant des erreurs de leurs adversaires. Malgré une première balle de match sauvée à 24/23 par les Néerlandais, deux fautes au service et en attaque permettaient aux Bulgares de s’imposer (25-13 25-23 26-24).
France/Pologne : 3/0 25-23/ 25 /23 – 25/12
Les Bleus continuent sur leur belle lancée de la veille. Face à des Polonais en demi-teinte, les Français ont su imposer un jeu sûr, clair et puissant.
Dans le premier set pourtant, les hommes de Philippe Blain ont paru en danger. Le block puissant des Polonais ne laissait presque aucune chance à leur attaque de pointe. A chaque contre français répondait une attaque polonaise encore plus puissante. Peu à peu le block français s’effrite, 6 blocks out sur le set. Mais c’est sans compter sur la sagesse du capitaine Antiga qui distille un jeu pur, alternant attaque puissante et attaque subtile. Stéphane Antiga est de retour sur les terrains et entend le faire savoir. Sa présence semble rassurer une équipe mêlant avec bonheur anciens et plus jeunes. Sous les yeux de Granvorka, présent dans les tribunes, Antonin Rouzier s’est montré déterminant, flirtant avec la ligne et faisant preuve de sa solidité au contre. Sur un ace de Le Marrec, les Bleus mènent 23/21 et s’imposeront 25/23.
Impossible à croire mais la Pologne semble s’éteindre dans le deuxième set. Même dans le duel de supporters qui se joue dans les gradins, les encouragements allant aux Bleus prennent le dessus, malgré les « Polska, Polska » qui résonnent encore. La France pointe en tête au premier temps mort technique et ne lâchera aucun point. Le central polonais plante pourtant des attaques sans aucune difficulté, sa réussite étant parfois facilitée par les mésententes entre Antiga et Henno à la réception. Mais avec 6 services out sur le set, les hommes de Lozano ne peuvent rien faire face à des Bleus en grande forme. A l’image de Gérald Hardy Dessources qui sauve une réception en se précipitant vers la table de marque, les coéquipiers d’Antiga ont la gagne ce soir et assurent le spectacle. Rouzier toujours très présent plante aux trois mètres et Vadeleux conclut le set sur un ace. 25/23, presque facile.
Dans le troisième et dernier set, c’est encore cette paire Rouzier/Vadeleux qui mène l’équipe de France vers des sommets. Un deuxième temps mort technique à 16/9 face aux vice-champions du monde, il n’en faut pas plus aux Français pour asseoir leur confiance et profiter des erreurs polonaises. Vadeleux prouve sa puissance au service en enchaînant trois engagements plus que puissants, qui mettent à mal une défense polonaise déjà bien effritée. Symbole de ce 3e set où tout semble réussir aux Français, Vadeleux sert, Rouzier conclut sereinement mais puissamment, la France mène 18/10. C’est encore Rouzier, décidément l’homme du match, qui marque le 23e et 24e points. La rencontre s’achève sur un service manqué des Polonais, tout un symbole…
Demain, les Français devront confirmer leur réussite face à des Bulgares en pleine puissance. En attendant de rêver à d’autres ors…